Les pratiquants racontent… le stage national de Bordeaux

stage iaido national bordeaux

Photo de groupe

Une délégation composée de trois sensei japonais Mitani sensei, Kusama sensei, Nakamura sensei ainsi que trois 7e dan européens, Mansfield sensei du Royaume Uni, Momiyama sensei de Suède et Rodriguez sensei de France, sont venu animer cet événement national à Bordeaux, plus précisément dans la commune annexe du Bouscat.

Comme de coutume, le vendredi après-midi était réservé aux enseignants français ainsi qu’aux membres de l’équipe de France. Mitani sensei a tenu à cette occasion un discours passionné sur l’importance de l’enseignant au sein de son club, de la responsabilité qui lui incombe de continuer à progresser pour hisser ses élèves vers le haut « votre attitude/pratique doit donner envie à vos disciples de vous suivre ardemment » a-t’il insisté. Et c’est dans cet esprit que l’après-midi s’est déroulé dans le rappel des fondamentaux sous les yeux bienveillants des sensei.

Le stage a officiellement débuté le samedi matin, réunissant une centaine de pratiquants, avec, comme l’accoutumée, un grand nombre de kyu et 1er dan. Un premier regroupement général autour des trois sensei japonais a permis de décortiquer les 5 premiers kata avant une dispersion des pratiquants par groupe de niveau : kyu+1er dan + 2e dan / 3e dan +4e dan / 5e dan + 6e dan. Rebelote l’après-midi avec pour originalité, un choix judicieux d’alterner la prise en charge des groupes par un sensei différent à chaque demi-journée. Reprise de la série de seitei iai le dimanche matin avec une modification de la répartition des groupes : kyu + 1er dan / 2e + 3e dan / 4e + 5e + 6e dan. Une attention particulière a été portée pour ceux qui se préparaient à l’examen du passage de grade l’après-midi.

stage iaido national bordeauxOn notera le ton qui a été donné quant à la discipline générale : déplacement rapides lors des regroupements, alignement impeccable, distances de sécurité… Discipline fort agréable pour une dynamique de travail générale, qui a justifié la fatigue de plus d’un pratiquant en fin de journée.

On remerciera mesdames Selam et Iehara pour le travail harassant de traduction. Et surtout, un grand bravo enfin pour l’équipe organisatrice à qui on doit un déroulement du stage fluide et sans encombre.

 

Les retours de nos pratiquants

Rubens Perennes, 2e Dan

La partie stage du vendredi a permis de revoir la série du seitei iaido au complet en insistant particulièrement sur mae et ushiro. Les sensei qui passaient pour des corrections plus individuelles, m’ont personnellement permis de travailler quelques points techniques notamment sur mae, ushiro et uke nagashi ainsi que la kiritsuke en général (positionnement des mains).

Samedi, beaucoup de temps de pratique. J’ai apprécié le fait que les sensei japonais aient tourné dans chaque groupe, ce qui a permis de les voir au moins une fois chacun. La journée à tout de même été longue avec un bon coup de fatigue à la fin mais que du bonheur !!! De manière générale, j’ai vraiment apprécié la bonne ambiance et la discipline sérieuse durant tout le week-end !

Yoann Arrouet, 1er Dan

Tout d’abord, sachant qu’aucun de nous n’avions à passer de grade, c’est l’esprit léger que nous avons pu aborder ce week-end.

Bien que pour moi le stage ne commençait officiellement que le samedi matin, j’ai pu assister à l’entrainement réservé aux enseignants en tant que spectateur. Même si je n’ai pu pratiquer, l’après-midi fut riche d’enseignement car j’ai pu regarder/écouter/réfléchir à ma guise les différentes corrections apportées par les Sensei japonais et européens aux différents pratiquants (chose peu faisable lorsqu’on participe activement à l’entrainement).

Samedi et Dimanche ont été les jours de pratique pour tout le monde. Chacun a pu recevoir les corrections des 3 sensei japonais (très bonne idée de faire tourner ceux-ci chaque demi-journée afin que chacun ait la chance de recevoir les enseignements complémentaires de 3 visions du iaido différentes). Comme souvent l’accent a été mis sur les premiers kata (peut-être un peu au détriment des 2 derniers), hélas, le temps étant limité les 3 derniers kata firent l’objet de moins de correction.

Ce fût donc la tête pleine de nouvelles corrections, d’idées et d’envies que nous rentrâmes à Nantes. La journée de travaille le Lundi fût bien longue dans l’attente de se ré-entrainer.