Le kendo est une forme d’escrime qui se pratique à deux. Les combattants utilisent un shinai (sabre en bambou) et cherchent chacun à marquer ippon.

Ippon, c’est réaliser une coupe parfaite sur l’adversaire en unissant la technique au sabre, l’engagement par le déplacement du corps, et enfin par le kiai, cri libérant leur énergie. La frappe pour être validée doit atteindre une partie valable de l’armure de l’adversaire.

Les frappes valables

On peut toucher quatre zones de l’armure qui correspondent également au nom des techniques :

• Men : coupe sur le casque, tout droit ou en diagonale
• Kote : coupe diagonale au niveau des poignets, le poignet droit étant le plus exposé
• Do : coupe diagonale plus prononcée pour atteindre le plastron, la coupe au flanc droit étant la plus usitée.
• Tsuki : coup d’estoc effectué au niveau de la gorge.

Les techniques

Ces quatre frappes sont utilisées dans différentes techniques d’attaque et de contre-attaque. Il n’existe pas à proprement parler de technique de défense car chaque attaque reçue est une opportunité de riposte. Contrôler, dévier, chasser le shinai adverse, ou tout simplement devancer l’attaque ou s’imposer sont autant de possibilités.

Quelques photos

N’hésitez pas à consulter la partie Venir à un cours d’essai pour voir à quoi ressemble un cours.

Les armes

Pour l’opposition, on utilise un shinai : assemblage de quatre lattes de bambou formant une réplique flexible du sabre. Pour travailler certaines techniques, notamment les kihon et le kendo no kata, on utilise également le bokken, réplique du sabre en bois dur.

La tenue

Au kendo, on porte une tenue bleu indigo composée d’un veste (kendogi) et d’un pantalon ample plissé (hakama).

Vient ensuite le bogu, l’armure : elle est composée d’un tablier recouvrant le haut des jambes (tare), d’un plastron (do), de gantelets (kote) et d’un casque. Une serviette recouvre la tête du pratiquant, le tenugui.

Et pour les plus jeunes ?

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